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  • Les fines particules présentes dans le nuage de cendres dégagé par l'éruption du volcan Eyjafjallajokull (Islande), jeudi 15 avril, ne présentent actuellement pas de risque pour la santé de la population, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En cas de pollution atmosphérique accrue, l'OMS préconise aux personnes asthmatiques ou concernées par des problèmes respiratoires ne de pas faire d'exercice ou d'efforts importants.

    <script type=text/javascript> sas_pageid='13302/96136'; // sas_formatid=1278; // Format : rectangle articles 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script><script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/13302/96136/1278/S/5084270278/?"></script> La Direction générale de la santé (DGS) a par ailleurs indiqué, ce vendredi 16 avril, que le nuage de cendres n'avait actuellement aucun impact significatif sur la santé des Français.
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  • Même s'il ne montre aucun signe d'activité, le Katla, un volcan plus grand et plus dangereux, voisin de celui qui crache depuis mercredi des cendres, s'est souvent réveillé par le passé un an ou deux après.

    Alors que les météorologues et vulcanologues s'interrogent sur la durée des émissions de cendres que crache depuis mercredi le volcan islandais Eyjafjöll, un autre volcan à quelques kilomètres de là est surveillé de près par les autorités islandaises. Le Katla fait partie de la zone volcanique dans le Sud de l'Islande où se situe l'Eyjafjöll. Il est considéré comme lié à l'Eyjafjöll, qui s'est lui-même réveillé après 187 ans de repos provoquant le chaos dans le ciel européen. Or le Katla est l'un des volcans les plus actifs et les plus destructeurs par le passé d'Islande.

    Si la dernière éruption de Katla remonte à 1918, et si le géant endormi ne montre aucun signe d'activité, les Islandais savent en effet que ses éruptions ont souvent par le passé suivi un an ou deux après une première éruption de l'Eyjafjöll. "Ce n'est pas vraiment la question de savoir s'il va entrer en éruption, mais plutôt quand (...) Et là, on aura un vrai problème", a commenté un habitant du coin. D'autant que la plupart des éruptions du Katal se sont déroulées sous la glace qui le recouvre, entraînant des "Jökulhlaup", des crues brutales et dévastatrices.

    C'est ce qu'il s'est passé mercredi dernier, après l'éruption de l'Eyjafjöll, dans la partie sud-ouest du cratère au sommet du glacier Eyjafjallajokull, déjà touché par une éruption le mois dernier. Quelque 800 personnes ont été évacuées face à la menace de fortes inondations. La fonte du glacier a en effet provoqué deux importantes coulées d'eau, bloquant notamment la route et isolant la région.

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  • Les vents vont continuer à pousser les cendres du volcan vers l'Europe pendant encore 4 à 5 jours. Le nuage de cendres affecte actuellement une zone qui va du sud de la France, jusqu'à l'est de la Russie et la mer Noire.

    L'activité du volcan islandais d'Eyjafjallajokull s'accroît, a indiqué samedi 17 avril un géologue islandais, suggérant ainsi que les perturbations du trafic aérien européen pourraient durer. Les cendres projetée par le volcan atteignent désormais 8,5km de hauteur, a expliqué Magnus Tumi Gudmundsson, de l'université d'Islande.

    Les vents soufflant en Islande ont dégagé la visibilité et devraient permettre aux scientifiques de survoler pour la première fois le volcan et déterminer avec précision l'intensité de son activité, a ajouté le géologue.

    "Le nuage affecte une zone qui va du sud de la France jusqu'à la mer Noire"

    Les vents vont probablement continuer à pousser les cendres du volcan islandais en éruption vers l'Europe dans les 4 à 5 prochains jours au moins a déclaré le météorologue de permanence à l'Institut météorologique d'Islande. La météo britannique précise que le nuage de cendres va poursuivre sa course vers le sud du continent tout en continuant de recouvrir le nord jusqu'à dimanche matin au moins, selon la météo britannique.

    "Le nuage affecte actuellement une zone qui va du sud de la France, jusqu'à l'est de la Russie et la mer Noire", a expliqué une porte-parole du Met Office, les services météorologiques britanniques, en milieu de matinée samedi.

    "Dans le courant de la journée, si les vents se maintiennent, il va s'étendre plus au sud pour probablement atteindre aux environs de minuit, heure anglaise (1h, heure française) la frontière franco-espagnole, la Corse ainsi que le nord de la Grèce", a-t-elle ajouté.

    "Il faut attendre de voir comment évolue l'éruption du volcan"

    En ce qui concerne l'Irlande et le Royaume-Uni, premiers pays à se trouver dans la trajectoire de la fumée générée par le volcan, "un nouveau nuage de cendres se déplace vers le sud-est (...) qui devrait affecter la région jusqu'à 6h, heure anglaise (7h, heure française) dimanche", a relevé la porte-parole.

    C'est cette nouvelle information qui a déjà contraint les deux pays à rétablir samedi matin les mesures de fermeture de leurs espaces aériens, jusqu'à 17h, heure locale (18h en France) samedi pour l'Irlande, jusqu'à minuit (1h du matin en France) dimanche pour la totalité du Royaume-Uni.

    La quasi-totalité de l'espace aérien avait pu rouvrir en Irlande vendredi ainsi que le nord du Royaume-Uni -Ecosse et Irlande du nord- où une amélioration de quelques heures était même attendue au petit matin samedi dans le nord de l'Angleterre.

    "Vendredi, le nuage de cendres se déplaçait légèrement vers l'est, vers la Norvège, ce qui a permis cette réouverture partielle", a précisé la porte-parole du Met Office.

    En ce qui concerne la journée de dimanche, "il faut attendre de voir comment évolue l'éruption du volcan samedi mais rien ne laisse présager un changement des tendances météorologiques", a-t-elle relevé.

    De nouvelles perturbations du trafic aérien sont possibles

    Une fois que les scientifiques auront déterminer les quantités de glace qui ont fondu, ils seront en mesure de dire avec plus de précision combien de temps durera l'éruption. Le volcan en éruption depuis mercredi est situé sous le glacier d'Eyjafjallajokull.

    Le nuage de cendres qui perturbe le trafic aérien en Europe depuis plusieurs jours s'est formé sous l'effet du refroidissement rapide du magma par la fonte des glaces. Tant qu'il y aura suffisamment de glace, de nouvelles cendres seront projetées, et de nouvelles perturbations du trafic aérien ne seraient donc pas à exclure, a prévenu Magnus Tumi Gudmundsson.

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  • Si l’on peut normalement s’attendre à ce que le nuage de cendres devienne moins menaçant pour la circulation aérienne d’ici à quelques jours, l’éruption du volcan en Islande pourrait très bien se poursuivre pendant un an, même davantage, avance un expert.

    «La dernière fois que ce volcan a fait éruption, elle a duré un an, rappelle le volcanologue Pierre-Simon Ross, de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Elle a commencé avant Noël, en 1821, et s’est poursuivie jusqu’aux Fêtes de l’année suivante.»

    Le volcan Eyjafjallajokull, qui s’est d’abord manifesté le 20 mars, est en éruption «explosive» depuis mercredi matin. Jusqu’à tout récemment, son activité se limitait en une fontaine de lave. Mais depuis mercredi, le magma, devenu plus visqueux, a rendu l’éruption plus «explosive». Puisque l’activité volcanique a lieu sous un glacier, l’eau se mélangeant à ce magma rend cette dernière d’autant plus violente.

    «Mais même si ça continue pendant un an, on peut s’attendre que les conséquences pour l’Europe soient moindres», nuance-t-il.

    10 000 morts

    À vrai dire, dans l’histoire récente de l’Islande, ce ne serait pas une activité aussi violente qu’on puisse le croire. «En 1783, 10 000 personnes ont perdu la vie à la suite d’une importante éruption volcanique dans ce pays, rappelle l’expert. Des nuages de cendres se sont déplacés jusqu’en Europe et ont nui aux récoltes de 1784.»

    Dans le cas présent, précise-t-il, les effets du Eyjafjallajokull ne devraient pas être ressentis aussi longtemps.

    «On sent que ça a l’air plus grave parce qu’il y a beaucoup de trafic aérien qui est touché. Mais les risques à la santé dans le cas présent n’ont rien de particulièrement inquiétant. Des gens souffrant d’asthme en sentiront les effets, mais on ne parle pas de conséquences très graves pour les humains.»

    Île volcanique

    L’Islande n’est par ailleurs pas étrangère à l’activité volcanique, à qui elle doit son existence même, rappelle M. Ross. Le choc des plaques tectoniques des continents américain et européen est à l’origine d’une chaîne de montagnes sous-marine dans les profondeurs de l’Atlantique, où on constate une série de chocs constants. «Chaque année, c’est si actif que Montréal et Paris s’éloignent d’environ sept centimètres, illustre l’expert. C’est particulièrement accru en Islande. Quand la craque monte à la surface, le magma sort pour une durée variable.»

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